Metaverse, oui, mais pourquoi ?

Du latin titulus qui désignait, dans la Rome antique, le panneau portant les chiffres de la bataille gagnée par un général victorieux, ou qualifiait déjà le titre d’un livre1, ou une épitaphe.

Un titre peut être suivi d’un sous-titre, c’est-à-dire d’un titre secondaire destiné à préciser le sujet traité. Typiquement, le titre et le sous-titre sont séparés par le signe de ponctuation deux-points4 ou par la conjonction de coordination « ou », et le sous-titre est inscrit en caractères plus petits que le titre.

Une production peut avoir pour titre le nom de son auteur ou de son personnage principal, par éponymie. Lorsqu’une œuvre fait l’objet d’une adaptation ou d’un remake, ou lorsqu’elle est traduite, le titre original peut être conservé ou remplacé, ou encore n’être conservé qu’en sous-titre, parallèlement à un nouveau titre.

Dans le cas d’une collection de plusieurs productions (album, recueil), l’une d’elles peut donner son titre à l’ensemble, par métonymie. Certaines œuvres n’ont pas de titre, et peuvent alors, dans le cas de textes, être désignées par leur passage le plus connu, le plus souvent leur incipit (c’est-à-dire les premiers mots qui la composent) ou leur refrain. Dans certains albums de musique, on trouve des « titres cachés », morceaux dont le titre n’est pas indiqué dans la pochette. Certaines œuvres sont couramment connues sous un titre différent de celui qui leur a réellement été donné par leur concepteur.

C’est ainsi le cas de l’album The Beatles (et non White Album, du fait de sa couverture entièrement blanche), du tableau La Trahison des images (et non Ceci n’est pas une pipe, texte inscrit sur le tableau) et de nombreuses chansons (Over the Rainbow et non Somewhere over the Rainbow, Lady Marmelade de Patti LaBelle et non Voulez Vous Coucher Avec Moi Ce Soir ?, Proud Mary de Creedence Clearwater Revival et non Rollin’ on the River, Nel blu dipinto di blu de Domenico Modugno (et non Volare (qui est cependant le titre exact de la version anglaise), Hasta siempre et non Comandante Che Guevara, Canto a la Habana de Celia Cruz et non Cuba que lindos son tus paisajes, etc.).

Un titre peut être abrégé, par exemple en n’en conservant que le début et en suggérant la suite par des points de suspension, ou en le remplaçant par son sigle. En typographie, les titres sont généralement séparés du reste du texte par l’usage de guillemets ou d’italique. Durant leur conception, certaines productions sont connues sous un titre de travail, c’est-à-dire un titre temporaire, équivalent d’un nom de code, qui est en principe destiné à être remplacé par un autre titre au moment de présenter l’œuvre au public (il peut cependant être conservé comme titre définitif).